Vivre avec un chien réactif
🐾 Si tu as un chien réactif alors tu as déjà connu ce sentiment… Quand tu adoptes un canidé, tu imagines de longues et agréables promenades en binôme. Tu crois que tout sera facile. Et puis un jour, alors que tu te promènes dans la rue avec lui, il se transforme en monstre à la vue d’un congénère 🐶. Il saute dans sa laisse, aboie, s’excite, se retourne… Les gens te regardent, tu sens les regards accusateurs et les jugements 😰. Chaque balade devient un calvaire. Tu scrutes chaque coin de rue, tu sors tôt le matin, ou tard le soir pour éviter le monde 😫. Laisse-moi te raconter notre histoire avec Atlas, adopté à la SPA à ses 2 ans. J’étais loin de savoir ce qui m’attendait. Et pourtant aujourd’hui, je l’emmène partout avec moi 💕!
Les débuts de notre histoire
Comment était Atlas ?
🌈 À la sortie de la SPA, Atlas était calme en ville, en laisse, à la maison. Tout était facile. Je faisais même partie de ces maîtres qui s’approchaient des autres chiens en laisse, sans rien demander, et je laissais les contacts se faire.
💥 Puis, environ 2 mois plus tard, Atlas commençait à s’exciter en laisse. Il montait en pression à la vue d’une poussette, d’une valise, d’un sac de course… Jusqu’au jour où il s’est mis à aboyer dès qu’il croisait un congénère. Même à plus de 200 mètres il devenait fou. Son comportement n’a cessé d’évoluer de jour en jour. Il tirait aussi de plus en plus en laisse.
🌪 Ce comportement a débuté pendant le premier confinement. Le border collie qui sommeillait au fond de lui, s’éveillait.
J’étais démunie. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. À la maison, il commençait à monter en pression et à jouer avec son couchage. Dès qu’il comprenait que c’était l’heure de la sortie, il s’excitait. Plus le temps passait, plus son excitation était élevée et plus il mettait du temps à se calmer.
🔥 Lors des balades il devenait à l’affût du moindre mouvement, du moindre bruit. Tout devenait compliqué.
Et moi, comment est-ce que je vivais cette situation ?
😭 J’étais dépassée par la situation. Je ne comprenais pas pourquoi il avait ce comportement. L’éducateur me parlait de frustration, d’excitation, de montée en pression… C’était comme du chinois !
Les balades devenaient un cauchemar. La peur de croiser des congénères m’envahissait. La crainte du regard des gens et de leur jugement…
Une anecdote parmi d’autres
🥺 Un jour, j’avais décidé d’affronter mes peurs et continuer mon chemin même si Atlas réagissait et aboyait. Quelle idée ! À peine sortie de ma résidence, nous croisons un bouledogue français aussi réactif qu’Atlas. La maîtresse n’avait absolument aucune maîtrise de son chien. Atlas et son chien aboyaient, un concert ! Elle, elle criait et gigotait. Et moi, je continuais mon chemin en tirant Atlas vers moi… Jusqu’au moment où, à force de freiner avec ses pattes, il a enlevé son collier. Il ne s’en était pas rendu compte, jusqu’au moment où la dame s’est mise à hurler (oui oui vraiment !). C’est alors qu’il s’est tourné vers moi et m’a jeté un regard. J’ai lu dans ses yeux qu’il avait compris… Il est parti en furie vers l’autre chien. Évidemment elle l’a pris dans ses bras… La suite, vous la connaissez ! Atlas sautait sur elle pour attraper le chien.
💩 Je vous épargne les détails de la fin. Je me suis fait insulter, mon chien doit être catégorisé et muselé parce qu’il est méchant et agressif…
😒 Cette situation était très désagréable. J’ai mal dormi pendant des semaines. J’avais encore plus peur de sortir de chez moi. Puis j’ai décidé d’affronter véritablement mes peurs. J’ai compris que je vivrais des échecs et que je devrais recommencer.
😈 À partir de ce moment-là, c’est le déclic. Je décide de travailler, de rater, d’analyser et de continuer quoi qu’il arrive. Et aujourd’hui, je peux vous dire que c’était la meilleure décision que j’ai prise.
Le travail accompli avec Atlas
🤓 Je vous présente les principales phases de travail dans l’ordre. Mais nous avons procédé dans le désordre car nous ne savions pas comment faire. Nous avons appris en expérimentant. Je dis « nous » car je n’étais pas seule pour réaliser ce travail. Le soutien sans faille de mon compagnon était essentiel dans notre réussite 🥰.
La phase d’observation
👀 Avant de commencer à travailler avec votre chien, il faut l’observer. Comprendre ce qui le fait réagir : joggers, vélos, congénères, humains, chats… Pour chaque catégorie, il faut définir :
- À quelle distance commence-t-il à réagir ?
- Comment réagit-il ? (il se tend, fixe, aboie…)
- Est-ce qu’il réagit plus sur les gros, ou les petits chiens ?
- A-t-il plus peur des vélos 🚴 ou des joggers qui vont vite ou même les gens qui marchent ?
- Aboie-t-il sur les animaux : vaches 🐄, moutons 🐑, etc. ?
Il est aussi important de l’observer dans un environnement calme, sans distraction :
- À la maison car les distractions sont (théoriquement) les plus faibles.
- Dans le jardin ou sur le parking de votre résidence.
- Un champ ou un parc avec peu de monde, voire personne.
🧠 Posez-vous les mêmes questions que précédemment.
Atlas réagissait sur les congénères à 200 mètres, peu importe le gabarit. À la vue d’un sac ou d’une valise dans la rue, il montait en pression et se figeait. Nous avons donc fait nos classements pour travailler par étape et définir nos objectifs pour chaque session.
La phase de travail
💪 Pour que le travail soit efficace, nous avons procédé de la façon suivante :
- Définir l’objectif avant de sortir ;
- Choisir le lieu en fonction de l’objectif ;
- Sélectionner les outils de travail : jouets, laisse, longe, friandises…
- Poser les limites de la séance ;
- Analyser les situations rencontrées.
Exemple d’une session de travail :
- Objectif : Atlas doit obéir même en présence de congénères
- Lieu : un grand parc avec parcs à chiens, nous permettant de nous installer à 300 mètres du parc à chiens, dans le champ.
- Outils : harnais, longe et balle pouic pouic
- Limites : ne pas mettre Atlas en situation d’échec. Rester à bonne distance pour éviter qu’il se déclenche.
- Analyse : discussion à deux pour se coacher pendant la séance et débrief à la fin. Prise de note sur un cahier pour noter tout ce qu’il s’est passé, nos réussites et nos échecs.
🤯 Dans ce processus, le principal travail à faire était sur moi. Apprendre à rester calme, avoir confiance en moi et en Atlas, être sûre de moi, de ce que je fais et de ce que je lui demande.
☠️ Apprendre à affronter mes peurs, me confronter aux situations difficiles, aux regards des gens, aux remarques désobligeantes, aux insultes, aux gens qui laissent leur chien venir vers Atlas tenu en longe et portant une muselière…
La réussite : d’un chien réactif à un chien curieux
Résultat après 4 mois de travail intensif
💙 Atlas n’aboyait plus ou presque plus en voyant un autre chien, peu importe la distance. La typologie des congénères qui le font réagir avait changé. Il n’aboyait que sur les petits chiens ou sur les chiens réactifs, situés à moins de 20 mètres.
Les sorties devenaient plus agréables. Nous pouvions enfin nous promener dans le parc ou dans les bois, comme les autres !
Bilan au bout de 6 mois
🔇 Il ne jappait que dans de très rares cas où le chien en face était vraiment monté en pression et lui aboyait dessus de façon incessante.
Lors d’un croisement, il tirait pour sentir les odeurs derrière le congénère. J’aurais pu me satisfaire de ce niveau puisqu’il ne réagit plus, mais je n’ai pas envie d’être tractée par mon chien. Je poursuis donc le travail.
La situation aujourd’hui
🐕🦺 Nous apprenons correctement la marche en laisse. Il devient curieux. Il prend plus de temps pour observer ce qu’il se passe autour de lui. Je l’emmène partout pour le confronter à de nouveaux bruits, nouvelles situations, nouveaux lieux… Il est moins focalisé sur l’environnement 🐩 et plus intéressé par les odeurs 🌳.
Quelle satisfaction pour nous de recevoir des compliments sur Atlas : « un chien calme » ; « regarde ce chien obéissant » ; « il est très gentil ce chien »… Accrochez-vous, réduire la réactivité de votre chien, c’est possible !
📲 Racontez-moi comment est votre chien en commentaire ! Et si vous avez envie de m’exposer votre histoire, 💌 contactez-moi. Je serai ravie de partager votre témoignage et vos photos dans un article de blog.
22 commentaires sur “Atlas : un chien réactif”
Merci ! Mon loulou, border collie croisé braque est une véritable usine à gaz (réactif congénères, voitures, vélo, humains). Il y a des périodes de grands progrès car il y en a et des périodes où les balades catastrophiques et où j’ai l’impression que je ne m’en sortirais jamais. Alors merci de partager ton expérience ! Lire l’expérience des autres m’apaise et je sais que je vais continuer de me battre pour transformer mon loulou.
Bonjour Léa,
Merci pour ton commentaire, je suis ravie de pouvoir t’aider à ma façon. Je sais à quel point ça compte de ne pas se sentir seule dans ses moments… 🤗
Plein de force à toi et à ton loulou !
Maya J’ai le même problème avec mon border collier des qu’il voit un chien il aboie dessus et tire sur sa laisse.
Bonjour,
on a un Labrador-Canecorso réactif « en laisse » et « envers les males en liberté ».
On a eu un éducateur ultra positive (trop positive) qui le laissait faire ce qu’il voulait en longe et on devait juste banaliser sans lui porter attention.
On a eu un autre éducateur qui trouvait le chien normal mais qui le qualifiait juste de protecteur. Ca n’a pas aidé non plus de faire des cours où on se suit à la queue leu leu. On fait beaucoup de promenade canine mais s’il il est le seul en longe, c’est encore plus stressant pour lui. Ca n’aide pas au quotidien.
Je vois que vous parlez de 2 éducateurs. Partageriez vous des coordonnées svp?
Marre de lire dans les yeux de tous le monde le mot « paria » du monde canin.
A part Esprit dog mais qui sont complet jusqu’en 2023, on a plus trop de solution….
Merci.
Bonjour et merci de ce partage, des mots employés et de l’espoir distribué 🙂
J’ai une berger australien de 9 mois, issu d’un élevage que nous souhaitions très sérieux, qui s’est « transformée » presque du jour au lendemain en réactive sur tout: joggeurs, vélos, trottinettes, humains,…et nous habitons en centre ville, sans jardin dans notre résidence donc nous sommes obligées de croiser tous ces stimuli ne serait-ce que pour les besoins du matin et du soir. Le regard des gens…horrible. Et cette culpabilité qui nous gagne! Elle est accompagnée depuis ses 2 mois et demi par une éducatrice positive (avec qui nous faisons aussi de l’initiation à l’agilty) et depuis avant-hier, j’ai appelé à la rescousse un comportementaliste, qui nous recevra dans quelques semaines. Je suis angoissée à chaque sortie et j’ai bien conscience que je transmets ce stress mais comment arriver à s’apaiser? Vous parlez de déclic….j’espère l’avoir très vite pour reprendre confiance en moi et l’apaiser enfin pour qu’elle me sente à nouveau fiable et que cette réactivité par peur s’estompe peu à peu… Le comportementaliste m’a conseillée d’acheter une muselière, pour que je sois plus détendue dans mes balades. Les préjugés font que…passer ce pas est difficile pour moi mais à votre lecture, je vais le faire dès cet après-midi.
MERCI! Et belle continuation avec votre joli Atlas 😉
Bonjour à vous,
C’est effectivement apaisant de savoir que nous ne sommes pas seuls. Quelques mois après le départ brutal de notre berger blanc suisse de 10 ans qui était une crème, nous avons adopté Set, croisé braque beauceron. Les premières balades se sont plutôt bien passées, mais rapidement il est devenu incontrôlable en promenade. Il aboie extrêmement fort, tire comme un boeuf et dans ces cas là il m’est impossible de le capter ! Plus rien ne l’intéresse pas même les saucisses. J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter au début (on l’a depuis 6 mois), mais il a tellement de qualités en intérieur que j’ai fini par accepter cette hyper réactivité. Ça n’empêche pas d’appréhender chaque sortie, d’anticiper chaque croisement, de choisir des horaires où il n’y a pas grand monde … bref vous voyez bien de quoi je parle ! Mais pour rien au monde je n’abandonnerais, j’ai fait appel à une comportementaliste éducation bienveillante mais très peu de résultats. Là il va partir en pension pendant nos vacances car bien sûr nous n’imaginons pas l’emmener avec nous. Et c’est une pension éducation qui va essayer de le resocialiser avec ses chiens « régulateurs » on verra bien ce que ça donne 😉
Allez courage à vous tous, on les aime nos loulous ils ont peut être quelque chose à nous apprendre aussi !
Bonjour,
Votre article me fait du bien, on se dit qu’on n’est pas seul !!
J’ai adoptée une petite malinois de 4 ans (on vient de les fêter). Une super louloute, bien éduquée par son ancien maître : école du chiot, cours d’obéissance, sociabilisation en ville et à la campagne… j’habite à Paris, alors j’ai demandé plusieurs fois si elle serait vraiment okay avec tous les bruits de la ville (car il y a ville et ville…). Effectivement au début, c’était okay ! On a fait des balades de 2 heures voire plus dans tout Paris ! On prenait le métro pour aller au bois de Vincennes, on faisait des balades à n’importe quelle heure de la journée, c’était le pied ! Un congénère, elle était intéressée mais n’aboyait pas. Le seul hic, c’était les pigeons mais ça allait encore : des aboiements, je disais « non, laisse » et on reprenait la balade.
Et puis, comme pour Atlas, au bout d’un mois et demi, elle s’est « révélée » : le choc de l’adoption et du changement d’environnement peut-être (il faut savoir que je l’ai adoptée car elle ne s’entendait plus du tout avec l’autre chienne de son ancienne famille, donc ils l’aimaient tous énormément mais ils ont du faire un choix très dur, car les deux chiennes finissaient en sang chez le véto…), peut-être le fait qu’elle a quand même vécu les 2 ans de covid et que même sociabilisée, elle avait sûrement rencontré moins de véhicules que pendant une année « normale », peut-être le fait qu’elle a dû être stérilisée pour être adoptée, peut-être ses 18 mois de bagarre avec l’autre chienne (elle a eu un traitement médicamenteux pour ça, que j’avais arrêté, puis repris, tellement elle était « hors de contrôle »)…. tellement de facteurs !!
Je ne pouvais plus faire 3 pas dans la rue sans qu’elle aboie comme un démon (avec tirage de laisse, donc grosse peur qu’elle aille un jour se mettre sous les roues d’une voiture !) sur tout ce qui roulait : les camions et bus au début (tout ce qui était gros et faisait du bruit), puis les voitures aussi, les vélos ! les trottinettes ! les pigeons et les corneilles (et à Paris, il y en a…). Et bien sûr, les congénères aussi. Surtout les moyens et grands chiens… (les petits chiens en revanche, elle gémit de frustration, car elle les aime beaucoup).
Comme vous, des remarques et des regards de peur, d’incompréhension, de jugement. « Quelle idée d’avoir un chien comme ça ». « C’est un chien dangereux ». Oui, je comprends, c’est un berger qui vous aboie dessus (parce qu’en plus elle commençait à rediriger son stress sur la personne qui avait le malheur de passer à côté !!) mais non, elle n’est pas agressive, elle a peur. Elle avait peur de tout : du vélo dont on entend les freins crisser, de la voiture électrique, du gamin qui court un peu trop vite…là où je me suis dit « non, mais c’est vraiment pas possible », c’est lorsque je l’ai vue avoir peur d’une feuille qui volait avec le vent. Alors, je l’ai remise sous médicament. Je tiens un journal depuis, chaque jour est noté : chaque incident, chaque amélioration « victoire », ce que j’ai mal fait (stresser un peu trop en voyant un chien, me crisper sur la laisse), les rechutes etc.
Aujourd’hui, typiquement, est un jour de rechute. Elle a aboyé sur tout ce qui passait ce matin. Elle s’est déchaînée comme une furie en voyant un Puli ce midi. Alors qu’hier et avant-hier, elle n’avait même pas calculé les 3 chiens rencontrés, ni réagi aux véhicules de tout type.
Alors on ne lâche rien. On a un stage prévu avec un spécialiste, ancien cyno, en qui j’ai toute confiance et qui a des résultats, qui pourra sûrement nous dire ce que je fais de mal. Les améliorations que je vois depuis ces derniers mois sont grâce aux quelques conseils que j’ai pu glâner sur sa page facebook et mis en application.
Des fois, on se dit « c’est trop dur ». L’autre jour, je disais encore à mon compagnon « il y a un Jack russell qui gueulait comme pas possible, les gens rigolaient…mais quand c’est ma chienne, malinois de 20 kg, ils ont peur, ils la jugent, ils me jugent. C’est injuste. A la maison et avec les gens qu’elle connaît, c’est la meilleure chienne au monde : un vrai berger. Elle adore les câlins, est très fusionnelle ». L’injustice du délit de « sale gueule » me fait beaucoup de peine, je crois que c’est pour moi le plus dur. Un grand chien qui aboie, je comprends que ça fasse peur. Je le comprends, mais j’aimerais tellement que les autres comprennent aussi que, quelle que soit la taille du chien, ils sont tous extraordinaires !!!
En tout cas, un grand merci pour votre article plein d’espoir et de gros câlins à Atlas ! Magnifique loulou 🙂
Bonjour bcp de caractéristiques similaires dans nos situations j’accueille depuis 15 jours une toutoune malinoise de 4 ans. Ange à la maison et dingo furieuse bien trop souvent durant nos sorties …je mettais ça sur le compte du fait qu’elle sortait de 2 mois de balcon avec seulement des sorties rapides dans un parc plein de monde, ce qui a conduit son maître à s’en séparer car plus les conditions satisfaisantes.
Elle a comme les votres ce même souci d’hyper réactivité des qu’elle à l’extérieur, aux autres chiens, aux voitures qui passent près de nous, parfois même à une mouche … elle est pourtant une pure crème à la maison affectueuse joueuse et qd nous sommes loin et isolées dans la nature les sorties sont sympas et complices, je peux même la laisser sans laisse et la rappeler sans souci
mais dès que nous devons croiser des personnes vélos je commence à être très attentive à ce qu’elle ne monte pas en pression et ça va encore par contre les chiens les voitures qui passent près d’elles ça peut très mal tourner … aujourd’hui ça été horrible puisqu’elle a attaqué au cou le petit chien d’un ami …et elle l’a secoué comme une chaussette les crocs plantés a tel point que même à trois sur elle nous n’arrivions pas à la faire lâcher. Il a fallu qu’une personne lui jette un seau d’eau à la gueule .mon ami ne veut plus jamais la voir chez lui ce que je comprend tout à fait sa petite chienne était si choquée et même légèrement blessée la pauvre.
Je suis en contact avec le pdt d’un centre canin et aussi un éducateur canin mais leur prise en charge ne débutera qu’à compter du 17 août pour l’un et le 20 pour le club. En attendant depuis cette agression aujourd’hui je suis assez inquiéte que cela se reproduise. Le pdt du club m’a aussi recommandé de lui mettre une muselière le temps que le travail éducatif se fasse j’ai aussi du mal à m’y résoudre mais vos témoignages m’aident à avancer dans cette idée.et je pense à la sécurité des autres. J’envisage aussi le cbd… avez vous testé ? et cela a t il rapidement porté ses fruits … ?tout cela bien sûr en transition d’une amélioration comportementale plus travaillée en relationnel
Bon courage à nous et merci Virginie pour ce travail encourageant et qui donne de l’espoir